Communiqué de presse du SNES national du 10 décembre.
Information : dans l’Académie, 10 postes seraient créés dans le premier degré et 10 dans le second degré.
Le ministère de l’éducation nationale vient de publier sur son site la répartition des créations de postes d’enseignants dans l’éducation nationale.
Sans aucune surprise on retrouve les 2 804 créations pour le second degré prévues par le PLF 2016.
Le SNES-FSU prend acte de ces créations. Il rappelle qu’elles concernent 5 270 collèges et 2 544 lycées et que le second degré doit accueillir 37 644 élèves de plus à la rentrée 2016. Le ministère annonce, par ailleurs, la nécessité de 4 000 postes supplémentaires pour mettre en place la ré- forme du collège, mais il n’a toujours pas répondu aux demandes d’un chiffrage précis du bilan de passage des anciennes grilles horaires du collège aux nouvelles.
Ainsi rien n’est dit sur les clés qui seront utilisées pour répartir ces postes entre collèges et lycées et ceux qui seront attribués au titre de la mise en place de la réforme du collège. Rien n’est dit non plus sur les moyens pour l’éducation prioritaire, ni sur ceux attribués à la vie scolaire.
Le SNES-FSU ne peut se satisfaire d’une telle publication qui ressort essentiellement d’une opération de communication et constate, une nouvelle fois, que le ministère semble acter des décisions qui n’ont fait l’objet d’aucune communication ou discussions préalables avec les organisations syndicales représentatives. Quel sera, dans ce contexte, le rôle du Comité Technique Ministériel qui doit être consulté jeudi 17 décembre sur la répartition des moyens dans l’éducation nationale ?
Le SNES-FSU n’accepte pas l’actuel détournement des moyens de la formation continue des enseignants au profit de formations destinées à imposer une réforme qui est toujours contestée par la grande majorité des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation.
Le SNES-FSU constate, une nouvelle fois, le mépris affiché pour les personnels et leurs représentants. Il rappelle sa demande de transparence dans la détermination des moyens nécessaires au fonctionnement des établissements du second degré et, en particulier, dans les collèges. L’éventuelle mise en place de « collège 2016 » ne doit pas se faire au détriment des lycées qui vivent déjà des conditions difficiles de travail des personnels et d’études des élèves. Elle ne doit pas plus être l’occasion de diminuer la diversité de l’offre de formation.