Alors que les vacances d’été commencent le 6 juillet 2024, le DNB est reculé au 1er et 2 juillet 2024, obérant la préparation de rentrée dans les collèges qui aura lieu en parallèle des corrections de copies.
C’est sans concertation et contre toute attente que, le ministère publie des dates très tardives pour les épreuves écrites du brevet (DNB). Elles auront lieu les lundi 1er et mardi 2 juillet 2024.
Quant aux vacances scolaires, elles commenceront le 6 juillet 2024. Les corrections de copies d’examen se feront donc en temps très contraint et ne permettront pas aux correcteurs et correctrices de participer aux multiples réunions de préparation de rentrée qui se déroulent habituellement lorsque les collèges sont vidés de leurs élèves : conseils d’enseignement, plénière traitant de l’organisation de l’année suivante, constitution des classes, discussions sur des projets pédagogiques, etc. Si ces moments peuvent parfois manquer de sens, ils sont les seuls pendant lesquels les équipes peuvent prendre le temps de faire le bilan du déroulement et des actions de l’année passée, et de réfléchir collectivement aux perspectives et la structuration de l’année à venir. C’est donc la sérénité et l’organisation de la rentrée suivante qui sont en jeu.
Quel est le réel objectif du ministère ? Encore mettre les personnels sous pression ? Il aurait été tellement plus cohérent de faire passer les épreuves écrites les jeudi 27 et vendredi 28 juin. Ce sont d’ailleurs ces dates qui ont été annoncées dans les médias (dont France Info) jeudi 28 septembre, quelques heures avant la publication de la note de service dans le bulletin officiel (BO).
Le SNES-FSU tient à rappeler que le travail des professeur
es doit être respecté, et ce dans toutes ses dimensions. Le face à face pédagogique en constitue le cœur, indéniablement, mais le travail moins visible, comme la préparation de la rentrée ou la correction d’examens, doit lui aussi être considéré. Le SNES-FSU rappelle encore que les indemnités de correction d’examen sont ridicules et doivent être revalorisées conséquemment. Il exige également le paiement des épreuves orales du DNB. Les personnels ne sont pas corvéables à merci !