Extraits du Point d’étape et programme d’action pour 2009 de Xavier Darcos 22/01/2009

Des mesures transitoires sont aménagées à l’intention des étudiants déjà engagés dans la préparation aux concours.

Par dérogation aux dispositions prévoyant le recrutement au niveau master, les candidats non inscrits en M.2 ou ne justifiant pas d’un master, mais ayant été présents aux épreuves d’admissibilité des concours organisés en 2009, pourront se présenter aux concours organisés au titre de la session 2010.
Notre avis : une des revendications du Snes satisfaites. Ainsi ne seront pas pénalisés des personnes, en particulier des candidats libres salariés titulaires d’une licence seule, et qui n’auraient pas été informés à temps des réformes pour s’inscrire dans un IUFM. Cependant, cela peut laisser de côtés certains cas particuliers comme une candidat à une ou des sessions précédentes qui pour des raisons de santé n’aurait pu s’inscrire à celle-ci. Nous nous efforcerons de faire connaître et prendre en compte de telles situations.

En outre, et en accord avec la C.P.U., les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur ont demandé aux universités de valider tout ou partie du M1 pour les étudiants ayant préparé les concours selon les principes suivants :

– Les candidats admissibles aux concours 2009 pourront s’inscrire en M.2 en septembre 2009 sans avoir à justifier d’un M.1.

– Les candidats présents aux épreuves, titulaires d’un M1, mais non admissibles, pourront s’inscrire en M2 en septembre 2009.

– La validation partielle d’un M1 pour les candidats présents aux épreuves d’admissibilité sera appréciée au cas par cas, selon l’évaluation de leur parcours par les commissions d’équivalence des universités.

Notre avis :

Le ministère reprend ce qui était validé au Conseil d’Ecole de l’IUFM de Champagne-Ardenne à Reims dès le mois d’octobre. Nous avions alerté en effet très tôt, fin juin, quelques semaines après l’annonce de la réforme, la direction de l’IUFM sur la situation des candidats qui n’avaient qu’une licence et qui en cas d’échec cette année ne pourraient pas représenter le concours. La mise en place des mesures de transitions (http://www.reims.snes.edu/spip/spip.php?article729) avait été une première réponse possible à notre niveau alors que la décision d’autoriser les candidats sans master présents à la session 2009 à se présenter en 2010 ne pouvait être prise, comme elle l’a été, que par le ministère.

Par ailleurs, notez bien que les ministères « demandent » aux universités : chacune est en effet en partie « souveraine » dans la délivrance et les conditions de délivrance de ses diplômes. Il n’est donc pas certains que toutes acceptent d’autorise « automatiquement » les admissibles à s’inscrire en M2 sans M1, d’autant que même le dossier d’un étudiant titulaire d’un M1 doit passer en commission pour s’inscrire en M2.
De même il n’est pas certains que toutes les universités acceptent une validation partielle du M1 pour les candidats présents aux épreuves d’admissibilité. L’URCA s’est orientée vers l’accord d’une « dispense de M1 ».