Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du ministère de l’Education nationale (CHSCTMEN) 1 avril 2019
Après une présentation des conséquences pour la santé et les conditions de travail des personnels tant des dispositions à venir de la réforme que des modalités actuelles de sa mise en place, les représentants du personnel, à l’initiative de la FSU, ont proposé les avis suivants.
Avis n°1
Le CHSCT MEN a déjà alerté à plusieurs reprises et demandé à être consulté en amont des réformes du lycée général et du baccalauréat. Le CHSCTMEN demande qu’une véritable prévention primaire soit mise en oeuvre avant toute réforme.
Avis n°2
Au vu de l’exposé présenté ce jour en séance plénière de l’instance, le CHSCTMEN constate que les réformes du lycée général et du baccalauréat entrainent déjà une augmentation considérable des risques psychosociaux.
En conséquence, le CHSCTM demande l’abandon de cette réforme.
En CHSCT, seuls les représentants des personnels votent. Ces avis ont donc été adoptés. Pour le second, sur l’abandon de la réforme du lycée, la délégation de l’UNSA s’est abstenue.
Le ministère a obligation de répondre par écrit avant deux mois aux avis adoptés.
Bien sûr, ces avis ne sont que consultatifs et le ministère peut continuer d’ignorer tout dialogue social comme c’est son habitude.
Les représentants du SNES-FSU ont alerté de manière forte leur ministre des souffrances générées par sa réforme telles que nous les font remonter de très nombreux collègues. Ils ont indiqué clairement où étaient les responsabilités dans l’aggravation de la dégradation de la santé au travail et des conditions de travail.
Le SNES-FSU continuera de demander des comptes au ministre sur ces points. Militants, syndiqués, collègues, emparez vous aussi de ces questions pour demander des comptes à tous les niveaux, y compris en CA en faisant connaître le vote de l’avis du CHSCT.