Communication avec la direction.
D’abord un échantillon de témoignages, puis un document où il y en a davantage.
De quelles difficultés principales souhaitez-vous témoigner dans la communication avec votre direction ?
- Direction très injonctive au début. Cela a diminué au fur et à mesure mais pressions maintenues en particulier envers les PP et l’équipe vie scolaire. Multiplication de demandes inutiles : tendance à auto-générer du travail pour exister.
- Aucune contrainte et notre chef est à l’écoute. J’ai une totale liberté pédagogique.
- Aucune.
- J’ai la chance d’avoir un chef d’établissement à l’écoute et conscient de nos difficultés.
- pas de difficulté
- les empilements d’injonctions changeantes semaines après semaines de l’administration de tutelle : donc l’ajout de tâches supplémentaires en permanence, et l’impression danaïdienne de remplir un tonneau percé."
Ajoutez l’inefficacité des administratifs (je veux dire chefs d’établissement) qui n’ont pas grand chose à faire de leur journée, et étendent des réunions sur un temps beaucoup trop long pour une diffusion minime d’informations pas toujours utiles.
- Elle est dans un sens unique : des profs vers l’administration. On a eu un mal d’encouragement la semaine passée uniquement, et encore de la part de l’adjoint et pas du chef d’établissement. Par contre, des injonctions pour remplir des documents
- Difficile partage des infos.
– « Mettez tous vos cours en ligne pour les élèves qui auront une version papier ! »
– Quels élèves sont concernés ?
– Pas de réponse
- Pas de problème particulier
- La direction de mon établissement est assez absente. Le vendredi précédant le confinement, on nous a dit de surveiller nos mails. Le dimanche soir aucune nouvelle ! Venait-on le lundi ou non ? Quelle angoisse ! Choisir entre son « éthique professionnelle » et sa santé. L’incertitude est sans doute préférable aux injonctions dangereuses mais elle suscite à sa manière une certaine forme de souffrance.
– Le flot de mails envoyés par les professeurs principaux nous demandant ce que nous faisons, comment nous le faisons, quand nous le faisons a généré beaucoup d’interrogations. Qui le demande ? De quel droit ? Si je ne fais de remontée, pourra-t-on me le reprocher ? Laisser des collègues ou une direction « pénétrer » l’intimité de ma pédagogie, alors même qu’elle est déstabilisée par les changements de supports et des outils auxquels je n’ai pas été formée…. Je le vis très mal, une sorte de violence m’est faite, d’autant plus pénible que tout se vit sur le mode de l’urgence.
– On nous demande de travailler, puis de ne pas accabler les élèves, puis de garder un lien « non-pédagogique ». Nous ne sommes pas les amis de nos élèves a priori. Malgré toute la bienveillance possible, je ne pense pas souhaitable, ni pour mes élèves ni pour moi-même d’ainsi pénétrer leur sphère privée.
– Les consignes des I.P.R. sous couvert de remerciements et de bienveillance disent tout et son contraire. On fait des révisions mais on avance dans le programme. On ne compte pas les notes dans le contrôle continu mais on évalue et on donne du travail. On ne harcèle pas les élèves mais c’est important qu’ils nous « voient » et nous « entendent ».
– On nous encourage à nous former en nous envoyant des liens vers des classes virtuelles dont les horaires sont problématiques et surtout sans « replay » possible ! La gestion du temps qui devrait être souple me semble d’une rigidité inconcevable avec ce genre de support. L’administration montre ainsi un manque totale de l’adaptabilité et de la souplesse qu’on nous demande.